La municipalité s’associe à la peine de la famille de monsieur Emile Bonnefoy qui nous a quitté il y a quelques jours et présente à son épouse et ses enfants ses sincères condoléances.

Rauret perd une personnalité qui aura marqué l’histoire de notre commune.

Nous voulons nous rappeler que Milou a œuvré pour les intérêts de la commune et de ses habitants en s’engageant durant plusieurs mandats au sein du conseil municipal.

Nous reproduisons ci après le bel hommage rendu dans le journal “l’éveil”

Milou (Émile) Bonnefoy qui était né le 11 février 1934, à Lespéron en Ardèche, nous a quittés. Il avait grandi dans une famille d’agriculteurs, entouré de ses parents et de ses trois frères aujourd’hui disparus.

En 1957, il épousait Marinette Bernard qu’il avait séduite en jouant de l’accordéon lors d’un mariage familial. À partir de cette année-là, la famille s’agrandissait de cinq enfants dont deux morts prématurément. Ses trois enfants, Jean-Louis, Michel et Marie-Hélène, comptaient beaucoup pour lui, et donneront naissance à six petits-enfants et six arrière-petits-enfants. En 1963, il s’installait avec Marinette et ses enfants à Arquejols jusqu’à l’âge de sa retraite. Sa passion pour le métier d’agriculteur et la vie en milieu rural étaient pour lui des références et des valeurs primordiales qu’il a tenté, tout au long de sa vie, d’inculquer à ses enfants. À sa retraite, en 1993, il rejoignait son fils Michel installé à Rauret-Haut. Il passait beaucoup de temps en compagnie de son troupeau de brebis dont il était fier. Son caractère jovial a fait de lui une personne connue et appréciée au sein du village et de la commune de Rauret tout entière où il a exercé trois mandats en tant qu’élu municipal au service des Raurétois. Il s’est éteint subitement à la veille de ses 88 ans aux côtés de Marinette qui s’était dévouée pour lui tout au long de ces dernières années d’invalidité qu’il a vécues chez lui entouré de ses proches. Il a rejoint sa dernière demeure au cimetière de Langogne lundi 13 septembre. Nos condoléances à la famille.

Bonjour à toutes et à tous

Bienvenue dans cette salle communale de la mairie de Rauret pour célébrer le parrainage républicain de Léo et Alice.

Bienvenue à eux deux, à vous leurs parents Sandra et Rémy. Bienvenue à vos familles.

Un peu plus tard dans la matinée, vous vous rendrez à Landos pour inscrire vos enfants dans la communauté  catholique dont vous portez les valeurs et la croyance.

Mais si nous sommes réunis ici, c’est que vous avez souhaité que vos enfants reçoivent le parrainage républicain.

Le parrainage républicain ou civil est une cérémonie symbolique destinée à faire entrer un individu dans la communauté républicaine. Elle tire historiquement son origine d’un usage révolutionnaire consistant pour les parents à désigner un parrain et une marraine et  à inscrire l’enfant dans une démarche de transmission et de défense des valeurs républicaines.

Pour chacun d’entre nous rassemblé ici, en cette maison commune, il s’agit d’un jour de fête et vous avez choisi le parrainage républicain pour célébrer l’événement. Je suis convaincu que ce choix riche de sens a été longuement réfléchi. La notion de parrainage républicain est née sous la Révolution française, puis est tombé en désuétude pour revenir d’actualité ces dernières années, répondant au désir des parents d’assurer l’avenir de leurs enfants. Pour nous aujourd’hui, il s’agit bien de faire entrer Léo et Alice dans la communauté de la République, au nom des valeurs universelles de Liberté, d’Égalité et de Fraternité, des Droits de l’Homme.

Acte avant tout humaniste, le parrainage républicain est l’engagement moral de la marraine et du parrain d’apporter aide et réconfort à l’enfant. Un engagement d’autant plus fort qu’il ne comporte aucune obligation légale.

Au-delà de cet engagement, cette cérémonie a aussi pour objectif de faire entrer LÉO et ALICE dans la communauté républicaine et de les faire adhérer symboliquement aux valeurs de la République et, notamment, au triptyque Liberté, Egalité, Fraternité.

Une Liberté qui n’a de limites que celles des autres

Comme le disait Simone de Beauvoir « se vouloir libre, c’est aussi vouloir les autres libres »

Une Égalité qui se doit d’être, avant tout et plus que tout, une égalité de dignité et qui veut que « tous les hommes sont égaux par nature et devant la loi ».

Une Fraternité qui est tout simplement l’expression républicaine du vouloir vivre en commun fondée sur des valeurs humanistes et universelles.

Dans ce cadre, je sais que vous serez, Léo et Alice, de nouveaux maillons de la chaîne d’union des hommes et des femmes qui veulent un monde meilleur, un monde plus juste et plus ouvert.

En effet, comme le disait Pierre Mendès France : « La République doit se construire sans cesse à l’encontre de l’inégalité, de l’oppression, de la misère, de la routine, des préjugés, éternellement inachevée tant qu’il reste des progrès à accomplir ».Et, il reste beaucoup à accomplir.

Si la République se construit sans cesse, nul doute que vous serez, Léo et Alice, des artisans de cette belle et noble construction et que, dans ce cadre, votre famille et vos proches seront là pour vous soutenir, vous orienter et vous guider.

Nul doute également que vous serez là pour eux quand ils en auront besoin et que vous saurez vous rendre utile à cette République qui vous accueille.

Pour vous marraines et parrains sachez que vous bénéficiez d’une grande confiance de la part de Sandra et Rémy et qu’ils comptent sur vous.

Alors en acceptant cette responsabilité, ce dont on ne peut que vous féliciter et remercier, soyez les phares pour éclairer le chemin de Léo et Alice.

Je terminerai en adressant un petit mot à la maman Sandra qui démontre, au quotidien, son attachement aux valeurs républicaines ; son engagement au sein de notre conseil municipal en est la démonstration