Vous n’entendrez peut-être plus l’écho des battoirs et des bavardages autour des lavoirs d’antan… Mais vous pourrez toujours découvrir ces “temples de l’eau” à travers des circuits de randonnée !
A voir
Patrimoine
Rauret est une commune située dans le département de la Haute-Loire (région Auvergne).
La commune de Rauret appartient au canton de Pradelles et à l’arrondissement du Puy-en-Velay. La superficie est de 20,7 km². Elle se situe géographiquement à une altitude de 981 mètres environ.
Rauret qui est situé à 30 km au Sud du Puy enVelay, sur la vallée du Haut-Allier, à 900 m d’altitude vous propose deux gîtes d’accueil communaux.
Ses hameaux : Arquejols, Joncherette, Jonchères, Freycenet, Jagonas, Rauret-Haut, Rauret-Bas.
Ressources : Céréales (lentille verte A.O.C.),pâturages, ovins, bovins.
Fête : 15 août.
Historique : Outillage néolithique. Menhir christianisé à Joncherette.
Aqueduc et débris romains.
Château de Jonchères, siège d’une ancienne baronnie du Velay.
Sites : Panorama sur les montagnes. Gorges de l’Allier. Bords de l’Arquejol. Source de Loubignac. Bois de Roure, de Sagnes Marie, de la Rouveyre, Rougide.
Architecture civile : Château de Jonchères. Château de Jagonas (XIIIème), remanié. Maison forte avec tour à Joncherettes.
Architecture sacrée : Église (XIIème) : clocher-mur peigne. Croix de la Tioule, de Serre.
A faire : De belles promenades dans la campagne et les bois, à pied ou en VTT, à cheval, à l’aventure ou en suivant les sentiers balisés de randonnées. La Commune est traversée par le sentier de Stevenson (voir vidéos).
Des baignades sont possibles sur les nombreuses plages de sable blond des bords de l’Allier.
Vous préférez les sports nautiques
Le Haut Allier qui sert de frontière entre la Haute-Loire et la Lozère vous attend.
Vous voulez découvrir les gorges de l’Allier
Le train touristique qui circule entre Langogne et Langeac est là pour vous.
Le vélo rail
au départ de la gare de Pradelles pourra vous enmener, à la force du mollet, sur la voie ferrée désafectée Le Puy Langogne. .
Vous êtes pêcheur
L ’Allier rivière culte des pêcheurs abrite une grande variété de poissons :
Les truites tout d’abord que l’on trouve toutes en amont de la rivière, quand elle n’est qu’un ruisseau torrent. On trouve également dans cette zone des vairons, des ombles, des chabots.
Les ombres que l’on trouve dans les courants rapides. Dans cette zone où vivent aussi des truites et des loches.
Les barbeaux qui préfèrent des eaux plus calmes. C’est également le terrain préféré des ablettes et hotus.
Le saumon enfin le roi de la rivière, après deux ou trois ans de vie marine, il remontera la rivière depuis l’atlantique jusqu’aux zones de frayère.
Lac de Naussac
N’oubliez pas le lac de Naussac à quelques kilomètres : (superficie 1050 ha et 190 millions de m3 d’eau).
Pour plus de détails cherchez dans Google ou sur le site de l’Office de Tourisme.
A découvir
Témoins d’une ferveur religieuse passée, quelque peu disparue de nos jours, de très nombreuses croix jalonnent les routes et chemins de notre commune.
Vous pourrez les découvrir au hasard de vos promenades.
Le Cévenol
Construction et concession :
L’axe ferroviaire “Clermont-Fd / Nimes” fut réalisé il y a plus d’un siècle en plusieurs étapes, sur une trentaine d’années, pour constituer l’itinéraire que l’on connaît aujourd’hui. Dès 1839-1840, par l’inspiration de l’ingénieur Paulin Talabot, fut établie une voie ferrée entre Alès et Beaucaire, afin de transporter des marchandises (charbon), par la Compagnie des Mines de la Grand’Combe. En 1852, la concession du réseau fut confiée au Chemin de Fer de Lyon à Avignon, puis, au Chemin de Fer de Lyon à la Méditerranée, elle même intégrée en 1857 à la compagnie Paris-Lyon-Méditerranée (PLM). Au nord de la section, c’est la société anonyme du Chemin de Fer du Grand Central qui obtint la concession de la ligne reliant Clermont-Fd à Montauban via Brioude. En 1857, le “Grand Central” est incorporé lui aussi à la Compagnie PLM.
Au moment de la constitution de la puissante entreprise PLM, l’Etat français s’efforça de lui imposer de réaliser un axe reliant Paris et le midi de la France, c’est à dire jusqu’à Nimes, par les Cévennes. La jonction Brioude/La Levade fut concédée au PLM en 1862; la section Brioude/Langeac, le 10 décembre 1866.
Les différentes dates d’ouverture :
15 Juillet 1839 : BEAUCAIRE / NIMES
19 Août 1840 : NIMES / ALES
25 Octobre 1841 : ALES / LA GRAND’COMBE/LA LEVADE
2 Juillet 1855 : CLERMONT / ISSOIRE
3 Septembre 1855 : ISSOIRE / BRASSAC LES MINES
3 Mai 1856 : BRASSAC LES MINES / ARVANT (Lempdes)
1er Mai 1857 : ARVANT / BRIOUDE
22 Janvier 1867 : LA LEVADE / CHAMBORIGAUD
12 Août 1867 : CHAMBORIGAUD / VILLEFORT
16 Mai 1870 : VILLEFORT / LANGEAC
Les ouvrages d’arts et le tracé :
La ligne des Cévennes fut une des plus grandes réalisations du Second Empire, en terme de génie civil. Tout au long de ces 304Km, on rencontre 106 tunnels, 47 ponts et viaducs, dont la plupart se situe sur la section nord, entre Prades St Julien et Langogne,et, sur la partie sud, entre La Levade et La Bastide St Laurent Les Bains. Au prix d’un tracé particulièrement sinueux, les déclivités ne dépassent pas 25mm par mètre. La majorité du parcours est à voie unique (sauf Clermont-Fd/Arvant, et, Alès/Nimes). Le point culminant de la ligne (1030m d’altitude) se situe à la sortie du tunnel qui fait suite à la gare de La Bastide St Laurent Les Bains.
Le Cévenol reviendra t-il un jour à Marseille?
Sera t-il toujours classé train grande ligne ou simple train express régional… L’avenir nous le dira ! Le projet de Parc Naturel Régional des sources et gorges du Haut-Allier, soutenu par les Régions Auvergne et Languedoc Roussillon, et axé autour de ce que la voie ferrée offre pour les territoires sur le plan économique et touristique, pourrait permettre une relance de la ligne entre Brioude-Langeac-Langogne-La Bastide.
L’histoire des dessertes :
Pendant de nombreuses décennies, deux express reliaient Paris à Nimes sans changements (un de jour, et un de nuit). En plus de la traction vapeur, petit à petit, des autorails diesel furent mis en service sur certaines sections; par exemple en 1952, le Lyon/Toulouse via St Georges d’Aurac et La Bastide. Le mythique “Cévenol” fut mis en circulation en 1955, pour relier Le Mont Dore à Marseille, en autorail, puis, en 1979 par des rames tractées diesel (bb67400) avec pour origine Paris. A la fin du 20ème siècle, la desserte longue distance est assurée du jour avec Le Cévenol Paris/Marseille sans changements, et, de nuit par l’express Paris/Nimes; ce dernier ne circulant à cette époque, qu’en fin de semaine et tous les jours en été. Mais, l’été 2003 est marqué par la suppression de tous les trains de nuit de la ligne des Cévennes, et, décembre 2007, par la suppression du train direct de jour Paris/Marseille. Depuis cette date, un changement est devenu obligatoire en gare de Clermont-Fd.
S’ajoutent aujourd’hui encore sur la ligne, deux trains express régionaux Clermont/Nimes dans chaque sens, des trains express régionaux Mende/Nimes, Alès/Nimes, Génolhac/Nimes. Pour le trafic marchandises, le train de bois Langeac/Tarascon est exploité par l’opérateur privé EuroCargoRail.
Reste aussi le fort potentiel touristique de la ligne; depuis 1999, le train touristique des gorges de l’Allier circule chaque été, entre Langeac et Langogne, et connait un grand succés.2012, menaces sur le cévenol ? En décembre 2012, la desserte historique Nimes/Marseille du Cévenol a été abandonné (conformément à la convention des trains d’équilibre du territoire signée entre l’Etat et l’exploitant), celui-ci n’assurant qu’un simple Clermont-Ferrand/Nimes, comme les trains express régionaux.
Compte tenu de la forte mobilisation des usagers, élus et cheminots (rassemblés le 10 novembre 2012 en gare de Nimes, Arles, Miramas), de la pression politique exercée par les régions et les députés, le 20 Novembre 2012, Guillaume Pepy (pdg SNCF), en audition devant la commission parlementaire de l’aménagement du territoire, a finalement assuré (sous la demande de l’Etat) que le cévenol serait maintenu en intégralité dès avril 2013 (à l’issue de travaux entre Nimes et Marseille). Le sera t-il réellement ? … Non !
Le 19 décembre 2012, en direct sur la radio, il tenait de nouveaux propos, annonçant une simple correspondance à Nimes pour toute l’année 2013…???… Effectivement une nouvelle relation TER est mise en place entre Marseille et Nimes à compter du 8 juillet 2013.
Automne 2013, peut-être une lueur : L’association des Elus pour la défense du Cévenol a déposé un recours devant le tribunal administratif contre la limitation du parcours à Nîmes.