POLITIQUE ET PATRIMOINE

Dernièrement, Fanny Pradines, attachée parlementaire de Laurent Duplomb ,s’est déplacée sur Rauret.
Outre l’occasion de faire le point sur les dossiers de la municipalité, elle a réalisé un reportage rédactionnel et photographique sur nos villages.
Merci pour ce remarquable travail.

Texte et photos ci dessous de Fanny Pradines , attachée parlementaire du sénateur Laurent DUPLOMB
Team Laurent Duplomb.

6 c’est le nombre de lavoirs que l’on trouve dans cette commune ! On imagine facilement les lavandières peintes par Vincent Van Gogh ou Paul Gaugin, décrites par Boris Vian, ou habillées de poésie par Victor Hugo, qui devaient s’activer ici il y a quelques dizaines d’années…
Vestiges d’une autre époque, ces lavoirs, entretenus avec soin, témoignent de l’importance de la population de Rauret, qui atteignait jusqu’à près de 900 habitants au début du siècle dernier. Situé près de Saint Haon, la commune de Rauret accueille aujourd’hui 200 habitants l’hiver et 400 l’été.
Rauret a intégré les communes de Jagonas et de Jonchères en 1832, et se compose actuellement du bourg et de sept hameaux : Rauret-Haut, Rauret-Bas, Arquejols, Freycenet, Joncherette, Jonchères, et Jagonas.
Rauret est aussi connu pour les vestiges du Château de Jonchères. Cette bâtisse érigée au Moyen-âge vers le XIe s sur un éperon rocheux limité par un ruisseau, la Tioule, et les gorges de l’Allier qu’il domine, gardait le passage entre le Velay et le Gévaudan sur les rives de l’Allier.
Jusqu’à la Révolution, il fut l’une des 18 baronnies diocésaines qui donnaient à leur seigneur le droit de siéger aux États particuliers du Velay.
Après avoir servi de carrière de pierres lors de la construction de la voie ferrée Paris-Nîmes vers 1886-1887, le château fut cédé à la commune de Rauret en 1957. Ses ruines ont été classées monuments historiques, à l’état de vestiges en 1983.
On retrouve également à Jagonas, un magnifique château en forme de quadrilatère avec des tours rondes accolées aux angles datant du XIIIe s et remanié aux XIXe et XXe s, ainsi qu’à Joncherette, une Maison forte avec une tour.
Dans la végétation parfois dense sur des versants escarpés, se détache le majestueux Viaduc d’Arquejols établi sur l’ancienne ligne de chemin de fer du Puy à Langogne, qui est utilisée aujourd’hui par le vélorail de Pradelles.
Rauret dispose de plusieurs équipements : deux gîtes communaux, une belle salle de spectacles et une bibliothèque dans le bâtiment des Gîtes, une salle des fêtes au rez-de-chaussée de la mairie, 3 logements communaux dans l’ancienne école et 2 logements locatifs dans l’ancien presbytère. Un projet porte sur la rénovation d’un 3e logement dans l’ancien presbytère qui a fait l’objet d’importants travaux récemment.

Le maire Gérard Gayaud, qui a ramené du Gard son expérience de maire de Vauvert pendant une douzaine d’années, et son accent chantant du midi, est entouré de 3 adjoints ; Steve Chaumelin, Michel Lhermet et Jean-Claude Chassefeyre.
Les élus se concentrent sur des travaux de rénovation de voirie, un projet d’aménagement des abords de la mairie, et des travaux d’entretien comme la réfection des piliers d’entrée du cimetière, la restauration de l’église, la réhabilitation du patrimoine vernaculaire…
Dans cette dernière mission, ils sont épaulés par les bénévoles de l’association “Rauret Petit Patrimoine” qui entretiennent et remettent en état des éléments du petit patrimoine. Grâce à eux, les lavoirs ont pris un bain de jouvence !

Vous n’entendrez peut-être plus l’écho des battoirs et des bavardages autour des lavoirs d’antan… Mais vous pourrez toujours découvrir ces “temples de l’eau” à travers des circuits de randonnée !

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Patrimoine

Rauret est une commune située dans le département de la Haute-Loire (région Auvergne).
La commune de Rauret appartient au canton de Pradelles et à l’arrondissement du Puy-en-Velay. La superficie est de 20,7 km². Elle se situe géographiquement à une altitude de 981 mètres environ.
Rauret qui est situé à 30 km au Sud du Puy enVelay, sur la vallée du Haut-Allier, à 900 m d’altitude vous propose deux gîtes d’accueil communaux.

Ses hameaux : Arquejols, Joncherette, Jonchères, Freycenet, Jagonas, Rauret-Haut, Rauret-Bas.

Ressources : Céréales (lentille verte A.O.C.),pâturages, ovins, bovins.

Fête : 15 août.

Historique : Outillage néolithique. Menhir christianisé à Joncherette.
Aqueduc et débris romains.
Château de Jonchères, siège d’une ancienne baronnie du Velay.

Sites : Panorama sur les montagnes. Gorges de l’Allier. Bords de l’Arquejol. Source de Loubignac. Bois de Roure, de Sagnes Marie, de la Rouveyre, Rougide.

Architecture civile : Château de Jonchères. Château de Jagonas (XIIIème), remanié. Maison forte avec tour à Joncherettes.

Architecture sacrée : Église (XIIème) : clocher-mur peigne. Croix de la Tioule, de Serre.

A faire : De belles promenades dans la campagne et les bois, à pied ou en VTT, à cheval, à l’aventure ou en suivant les sentiers balisés de randonnées. La Commune est traversée par le sentier de Stevenson (voir vidéos).
Des baignades sont possibles sur les nombreuses plages de sable blond des bords de l’Allier.

Vous préférez les sports nautiques

Le Haut Allier qui sert de frontière entre la Haute-Loire et la Lozère vous attend.

Vous voulez découvrir les gorges de l’Allier

Le train touristique qui circule entre Langogne et Langeac est là pour vous.

Le vélo rail

au départ de la gare de Pradelles pourra vous enmener, à la force du mollet, sur la voie ferrée désafectée Le Puy Langogne. .

Vous êtes pêcheur

L ’Allier rivière culte des pêcheurs abrite une grande variété de poissons :
Les truites tout d’abord que l’on trouve toutes en amont de la rivière, quand elle n’est qu’un ruisseau torrent. On trouve également dans cette zone des vairons, des ombles, des chabots.
Les ombres que l’on trouve dans les courants rapides. Dans cette zone où vivent aussi des truites et des loches.
Les barbeaux qui préfèrent des eaux plus calmes. C’est également le terrain préféré des ablettes et hotus.
Le saumon enfin le roi de la rivière, après deux ou trois ans de vie marine, il remontera la rivière depuis l’atlantique jusqu’aux zones de frayère.

Lac de Naussac

N’oubliez pas le lac de Naussac à quelques kilomètres : (superficie 1050 ha et 190 millions de m3 d’eau).

Pour plus de détails cherchez dans Google ou sur le site de l’Office de Tourisme.

A découvir

Témoins d’une ferveur religieuse passée, quelque peu disparue de nos jours, de très nombreuses croix jalonnent les routes et chemins de notre commune.
Vous pourrez les découvrir au hasard de vos promenades.

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Le Cévenol

Construction et concession :

L’axe ferroviaire “Clermont-Fd / Nimes” fut réalisé il y a plus d’un siècle en plusieurs étapes, sur une trentaine d’années, pour constituer l’itinéraire que l’on connaît aujourd’hui. Dès 1839-1840, par l’inspiration de l’ingénieur Paulin Talabot, fut établie une voie ferrée entre Alès et Beaucaire, afin de transporter des marchandises (charbon), par la Compagnie des Mines de la Grand’Combe. En 1852, la concession du réseau fut confiée au Chemin de Fer de Lyon à Avignon, puis, au Chemin de Fer de Lyon à la Méditerranée, elle même intégrée en 1857 à la compagnie Paris-Lyon-Méditerranée (PLM).  Au nord de la section, c’est la société anonyme du Chemin de Fer du Grand Central qui obtint la concession de la ligne reliant Clermont-Fd à Montauban via Brioude. En 1857, le “Grand Central” est incorporé lui aussi à la Compagnie PLM.

Au moment de la constitution de la puissante entreprise PLM, l’Etat français s’efforça de lui imposer de réaliser un axe reliant Paris et le midi de la France, c’est à dire jusqu’à Nimes, par les Cévennes. La jonction Brioude/La Levade fut concédée au PLM en 1862; la section Brioude/Langeac, le 10 décembre 1866.

Les différentes dates d’ouverture :

15 Juillet 1839 : BEAUCAIRE / NIMES
19 Août 1840 : NIMES / ALES
25 Octobre 1841 : ALES / LA GRAND’COMBE/LA LEVADE
2 Juillet 1855 : CLERMONT / ISSOIRE
3 Septembre 1855 : ISSOIRE / BRASSAC LES MINES
3 Mai 1856 : BRASSAC LES MINES / ARVANT (Lempdes)
1er Mai 1857 : ARVANT / BRIOUDE
22 Janvier 1867 : LA LEVADE / CHAMBORIGAUD
12 Août 1867 : CHAMBORIGAUD / VILLEFORT
16 Mai 1870 : VILLEFORT / LANGEAC

Les ouvrages d’arts et le tracé :

La ligne des Cévennes fut une des plus grandes réalisations du Second Empire, en terme de génie civil. Tout au long de ces 304Km, on rencontre 106 tunnels, 47 ponts et viaducs, dont la plupart se situe sur la section nord, entre Prades St Julien et Langogne,et, sur la partie sud, entre La Levade et La Bastide St Laurent Les Bains. Au prix d’un tracé particulièrement sinueux, les déclivités ne dépassent pas 25mm par mètre. La majorité du parcours est à voie unique (sauf Clermont-Fd/Arvant, et, Alès/Nimes). Le point culminant de la ligne (1030m d’altitude) se situe à la sortie du tunnel qui fait suite à la gare de La Bastide St Laurent Les Bains.

Le Cévenol reviendra t-il un jour à Marseille?

Sera t-il toujours classé train grande ligne ou simple train express régional… L’avenir nous le dira ! Le projet de Parc Naturel Régional des sources et gorges du Haut-Allier, soutenu par les Régions Auvergne et Languedoc Roussillon, et axé autour de ce que la voie ferrée offre pour les territoires sur le plan économique et touristique, pourrait permettre une relance de la ligne entre Brioude-Langeac-Langogne-La Bastide.

L’histoire des dessertes :


Pendant de nombreuses décennies, deux express reliaient Paris à Nimes sans changements (un de jour, et un de nuit). En plus de la traction vapeur, petit à petit, des autorails diesel furent mis en service sur certaines sections; par exemple en 1952, le Lyon/Toulouse via St Georges d’Aurac et La Bastide. Le mythique “Cévenol” fut mis en circulation en 1955, pour relier Le Mont Dore à Marseille, en autorail, puis, en 1979 par des rames tractées diesel (bb67400) avec pour origine Paris. A la fin du 20ème siècle, la desserte longue distance est assurée du jour avec Le Cévenol Paris/Marseille sans changements, et, de nuit par l’express Paris/Nimes; ce dernier ne circulant à cette époque, qu’en fin de semaine et tous les jours en été. Mais, l’été 2003 est marqué par la suppression de tous les trains de nuit de la ligne des Cévennes, et, décembre 2007, par la suppression du train direct  de jour Paris/Marseille. Depuis cette date, un changement est devenu obligatoire en gare de Clermont-Fd.
S’ajoutent aujourd’hui encore sur la ligne, deux trains express régionaux Clermont/Nimes dans chaque sens, des trains express régionaux Mende/Nimes, Alès/Nimes, Génolhac/Nimes. Pour le trafic marchandises, le train de bois Langeac/Tarascon est exploité par l’opérateur privé EuroCargoRail.
Reste aussi le fort potentiel touristique de la ligne; depuis 1999, le train touristique des gorges de l’Allier circule chaque été, entre Langeac et Langogne, et connait un grand succés.2012, menaces sur le cévenol ?  En décembre 2012, la desserte historique Nimes/Marseille du Cévenol a été abandonné (conformément à la convention des trains d’équilibre du territoire signée entre l’Etat et l’exploitant), celui-ci n’assurant qu’un simple Clermont-Ferrand/Nimes, comme les trains express régionaux.
Compte tenu de la forte mobilisation des usagers, élus et cheminots (rassemblés le 10 novembre 2012 en gare de Nimes, Arles, Miramas), de la pression politique exercée par les régions et les députés, le 20 Novembre 2012, Guillaume Pepy (pdg SNCF), en audition devant la commission parlementaire de l’aménagement du territoire, a finalement assuré (sous la demande de l’Etat) que le cévenol serait maintenu en intégralité dès avril 2013 (à l’issue de travaux entre Nimes et Marseille). Le sera t-il réellement ? … Non !

Le 19 décembre 2012, en direct sur la radio, il tenait de nouveaux propos, annonçant une simple correspondance à Nimes pour toute l’année 2013…???… Effectivement une nouvelle relation TER est mise en place entre Marseille et Nimes à compter du 8 juillet 2013.
Automne 2013, peut-être une lueur : L’association des Elus pour la défense du Cévenol a déposé un recours devant le tribunal administratif contre la limitation du parcours à Nîmes.