Le Cévenol

Construction et concession :

L’axe ferroviaire “Clermont-Fd / Nimes” fut réalisé il y a plus d’un siècle en plusieurs étapes, sur une trentaine d’années, pour constituer l’itinéraire que l’on connaît aujourd’hui. Dès 1839-1840, par l’inspiration de l’ingénieur Paulin Talabot, fut établie une voie ferrée entre Alès et Beaucaire, afin de transporter des marchandises (charbon), par la Compagnie des Mines de la Grand’Combe. En 1852, la concession du réseau fut confiée au Chemin de Fer de Lyon à Avignon, puis, au Chemin de Fer de Lyon à la Méditerranée, elle même intégrée en 1857 à la compagnie Paris-Lyon-Méditerranée (PLM).  Au nord de la section, c’est la société anonyme du Chemin de Fer du Grand Central qui obtint la concession de la ligne reliant Clermont-Fd à Montauban via Brioude. En 1857, le “Grand Central” est incorporé lui aussi à la Compagnie PLM.

Au moment de la constitution de la puissante entreprise PLM, l’Etat français s’efforça de lui imposer de réaliser un axe reliant Paris et le midi de la France, c’est à dire jusqu’à Nimes, par les Cévennes. La jonction Brioude/La Levade fut concédée au PLM en 1862; la section Brioude/Langeac, le 10 décembre 1866.

Les différentes dates d’ouverture :

15 Juillet 1839 : BEAUCAIRE / NIMES
19 Août 1840 : NIMES / ALES
25 Octobre 1841 : ALES / LA GRAND’COMBE/LA LEVADE
2 Juillet 1855 : CLERMONT / ISSOIRE
3 Septembre 1855 : ISSOIRE / BRASSAC LES MINES
3 Mai 1856 : BRASSAC LES MINES / ARVANT (Lempdes)
1er Mai 1857 : ARVANT / BRIOUDE
22 Janvier 1867 : LA LEVADE / CHAMBORIGAUD
12 Août 1867 : CHAMBORIGAUD / VILLEFORT
16 Mai 1870 : VILLEFORT / LANGEAC

Les ouvrages d’arts et le tracé :

La ligne des Cévennes fut une des plus grandes réalisations du Second Empire, en terme de génie civil. Tout au long de ces 304Km, on rencontre 106 tunnels, 47 ponts et viaducs, dont la plupart se situe sur la section nord, entre Prades St Julien et Langogne,et, sur la partie sud, entre La Levade et La Bastide St Laurent Les Bains. Au prix d’un tracé particulièrement sinueux, les déclivités ne dépassent pas 25mm par mètre. La majorité du parcours est à voie unique (sauf Clermont-Fd/Arvant, et, Alès/Nimes). Le point culminant de la ligne (1030m d’altitude) se situe à la sortie du tunnel qui fait suite à la gare de La Bastide St Laurent Les Bains.

Le Cévenol reviendra t-il un jour à Marseille?

Sera t-il toujours classé train grande ligne ou simple train express régional… L’avenir nous le dira ! Le projet de Parc Naturel Régional des sources et gorges du Haut-Allier, soutenu par les Régions Auvergne et Languedoc Roussillon, et axé autour de ce que la voie ferrée offre pour les territoires sur le plan économique et touristique, pourrait permettre une relance de la ligne entre Brioude-Langeac-Langogne-La Bastide.

L’histoire des dessertes :


Pendant de nombreuses décennies, deux express reliaient Paris à Nimes sans changements (un de jour, et un de nuit). En plus de la traction vapeur, petit à petit, des autorails diesel furent mis en service sur certaines sections; par exemple en 1952, le Lyon/Toulouse via St Georges d’Aurac et La Bastide. Le mythique “Cévenol” fut mis en circulation en 1955, pour relier Le Mont Dore à Marseille, en autorail, puis, en 1979 par des rames tractées diesel (bb67400) avec pour origine Paris. A la fin du 20ème siècle, la desserte longue distance est assurée du jour avec Le Cévenol Paris/Marseille sans changements, et, de nuit par l’express Paris/Nimes; ce dernier ne circulant à cette époque, qu’en fin de semaine et tous les jours en été. Mais, l’été 2003 est marqué par la suppression de tous les trains de nuit de la ligne des Cévennes, et, décembre 2007, par la suppression du train direct  de jour Paris/Marseille. Depuis cette date, un changement est devenu obligatoire en gare de Clermont-Fd.
S’ajoutent aujourd’hui encore sur la ligne, deux trains express régionaux Clermont/Nimes dans chaque sens, des trains express régionaux Mende/Nimes, Alès/Nimes, Génolhac/Nimes. Pour le trafic marchandises, le train de bois Langeac/Tarascon est exploité par l’opérateur privé EuroCargoRail.
Reste aussi le fort potentiel touristique de la ligne; depuis 1999, le train touristique des gorges de l’Allier circule chaque été, entre Langeac et Langogne, et connait un grand succés.2012, menaces sur le cévenol ?  En décembre 2012, la desserte historique Nimes/Marseille du Cévenol a été abandonné (conformément à la convention des trains d’équilibre du territoire signée entre l’Etat et l’exploitant), celui-ci n’assurant qu’un simple Clermont-Ferrand/Nimes, comme les trains express régionaux.
Compte tenu de la forte mobilisation des usagers, élus et cheminots (rassemblés le 10 novembre 2012 en gare de Nimes, Arles, Miramas), de la pression politique exercée par les régions et les députés, le 20 Novembre 2012, Guillaume Pepy (pdg SNCF), en audition devant la commission parlementaire de l’aménagement du territoire, a finalement assuré (sous la demande de l’Etat) que le cévenol serait maintenu en intégralité dès avril 2013 (à l’issue de travaux entre Nimes et Marseille). Le sera t-il réellement ? … Non !

Le 19 décembre 2012, en direct sur la radio, il tenait de nouveaux propos, annonçant une simple correspondance à Nimes pour toute l’année 2013…???… Effectivement une nouvelle relation TER est mise en place entre Marseille et Nimes à compter du 8 juillet 2013.
Automne 2013, peut-être une lueur : L’association des Elus pour la défense du Cévenol a déposé un recours devant le tribunal administratif contre la limitation du parcours à Nîmes.

Compte-rendu du conseil municipal du 12 avril 2019.

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 Alain Forestier, maire, a ouvert la séance en demandant au conseil municipal de respecter une minute de silence à la mémoire de Philippe Mazet, maire de Cayres récemment décédé.

1 – Les budgets primitifs de 2019
Monsieur le maire a détaillé, chapitre par chapitre, le budget primitif 2019 de la commune : fonctionnement (en dépenses et recettes) pour un montant de 321 474.14 €, investissement en (dépenses et recettes) pour un montant de 518 758.43€.

Ensuite le budget primitif de l’eau : en fonctionnement (dépenses et recettes) pour un montant de 52 648.42 € et investissement (en dépenses et recettes) pour un montant de 62 872.27 €.

Après explications et commentaires sur chaque chapitre le conseil délibère et vote à l’unanimité les deux budgets primitifs pour 2019.

2 – Délibération sur l’extension de l’éclairage public à l’ancien presbytère
Monsieur le Maire expose aux Membres du Conseil Municipal qu’il y a lieu de prévoir les travaux d’Éclairage Public.

Un avant-projet de ces travaux a été réalisé en accord avec le Syndicat Départemental d’Énergies de la Haute-Loire auquel la commune a transféré la compétence Éclairage Public. L’estimation des dépenses correspondant aux conditions économiques actuelles s’élève à 5 697,10 € HT. Conformément aux décisions prises par son Comité, le Syndicat Départemental peut prendre en charge la réalisation de ces travaux en demandant à la Commune une participation de 55 %, soit : 5 697,10 x 55 % = 3 133,41 €

Le conseil vote à l’unanimité cette proposition.

3 – Commission d’appel d’offres pour la rénovation du presbytère :
Monsieur le maire informe le conseil municipal que 12 lots sont prévus :

1. Aménagements extérieurs ;

2. Gros-œuvre-maçonnerie ;

3. Enduit façade ;

4. Charpente-bois-couverture ;

5. Menuiserie extérieures-bois laqué ;

6. Menuiseries intérieures ;

7. Serrureries ;

8. Plâtrerie-peinture ;

9. Carrelage-faïence ;

10. Sols collés ;

11. Electricité ;

12. Chauffage thermodynamique.

Les appels d’offres sont en cours et les travaux débuteront dès que les différents marchés seront attribués.

Exposition de Sabine Meynadier

 Installée depuis 7 ans à Rauret-Haut Sabine Meynadier se consacre à la peinture durant l’hiver, sa saison préférée, pendant laquelle elle ne s’ennuie pas une seconde. A la belle saison elle expose en Haute-Loire, en Lozère et dans le Vaucluse.

Elle est très présente au village et elle accueille avec le sourire ses amis dans sa maison de Rauret-Haut : la maison de la “Julia”.

Fourmillant d’idées artistiques elle s’adonne toute l’année à la décoration de sa maison. Les agencements en bois de tous genres occupent la plupart de son temps. Son inspiration est sans limite et elle aime à mettre en valeur son intérieur. C’est Luc Renoux, son compagnon, qui s’occupe de lui couper les pièces de bois dans son atelier bien agencé.

Elle ne se refuse aucune escapade, à Paris en particulier, pour visiter les musées . Elle est abonnée à l’année au musée Crozatier du Puy-en-Velay et s’y rend régulièrement. Un de ses endroits de prédilection pour son inspiration est le parc Henri Vinay dont elle connaît le moindre recoin.

Pour la présente exposition Sabine a choisi un thème original (comme à son habitude) : les portraits des reines de France de France épouses des “Louis” allant de Louis XI à Louis XVIII. En accompagnement elle a peint des oies d’où l’intitulé de l’exposition :” Ganso & Louis”. Une vingtaine de tableaux originaux seront exposés. A l’occasion des 500 ans de la mort de Léonard de Vinci des versions de ” La Joconde ” seront accrochées. Quant aux portraits des reines ils auront tous, en arrière-plan, le “sfumato” de la célèbre peinture sur bois de peuplier ( 77×53 cm ).

Durant la période d’exposition l’artiste sera présente à la salle mise à disposition par la municipalité. Un petit café et un gâteau attendra le visiteur avec lequel elle échangera avec un grand plaisir.

Cet été elle exposera au Vélorail de Pradelles qui l’a sollicitée. Le thème : ” La queue du renard et le volcan ” où l’on pourra admirer ses oeuvres représentant le Mézenc en couleurs.


Le petit patrimoine reprend ses activités.

 L’association “Rauret Petit Patrimoine” ,en pause cet hiver, a repris ses activités le samedi 30 mars dernier. L’effectif actif est en augmentation. Deux habitants de Rauret-Bas ainsi qu’une âme de Joncherette se sont joints à l’équipe dynamique animée par les deux vice-présidents Daniel Gravier et Steve Chaumelin, le trésorier Gérard Gayaud et la secrétaire Nadine Volle. Trois membres se sont excusés. L’équipe compte bien les revoir le dernier samedi du mois d’avril et pense à eux.

Au programme du jour : une reprise sous le soleil à la croix d’Arquejols surmontée d’un chapelet et d’une fleur. Les abords étaient quelque peu broussailleux. Il fallait rendre l’endroit accessible tant les épineux proliféraient. Des cisailles, des sécateurs, une tronçonneuse, des fourches et des râteaux ont tôt fait de dégager la vue et l’accès. En deux heures de temps un énorme tas de ronces a été édifié et brûlé. A présent une belle aire attend la visite des passants qui auront une belle vue sur Arquejols, le camping et la Côte-Rousse. Un pique-nique est également possible tant l’endroit est reposant. La mutualisation des engins, des tracteurs et des outils divers a permis cette réalisation éclair dans la bonne humeur.

Après cet effort joyeux les acteurs (adultes hommes et femmes et adolescents) se sont rendus à la salle des fêtes mise à disposition de la municipalité pour prendre le verre de la convivialité, se restaurer avec un repas tiré du sac et préparer les futures rencontres. Au regard de l’élan pris lors des quatre premières interventions de 2017, il est certain que la conservation du petit patrimoine est entre de bonnes mains. Bien évidemment un appel est lancé à tous les raurétois pour venir renforcer les rangs de cet élan citoyen.

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Assemblée générale du comité des fêtes.

 Le comité des fêtes s’est réuni le samedi 23 mars dans la salle des fêtes mise à disposition par la municipalité. C’était l’occasion pour le président Yannick Chaumelin de présenter le rapport moral.

Les différentes manifestations ont été décrites en détail : le vide-grenier , les deux jours de la fête du 15 août, le marché de Noël, le goûter des enfants et le récent concours de belote qui a été une première et une belle réussite.

Le rapport financier a été longuement et précisément détaillé par Myriam Avit. Les deux rapports ont été approuvés à l’unanimité.

Puis le programme 2019 a été mis en place : Le 7 juillet vide-grenier à Freycenet, les 14 et 15 août , fête à Rauret avec 2 bals , ball-trap, repas aligot et feu d’artifice, le 1er décembre marché de Noël sous le parquet-salon à Rauret, le 18 décembre goûter des enfants à la salle des fêtes, sans oublier le concours de belote d’automne fixé au 3 novembre également à la salle des fêtes et sous le nouveau barnum acquis par l’association.

Le bureau reste inchangé et l’avenir est serein pour cette équipe motivée. En temps utile un appel pour aider à monter le parquet-salon sera lancé à tous ceux qui désirent aider à la réussite des animations qui motivent autant les organisateurs que les participants.

Les membres se sont quittés avec le verre de l’amitié.