Tourisme en Pays de Cayres-Pradelles : Joncherette, Arquejols, Côte-Rousse.

Après une petite pause due aux fêtes de fin d’année les randonneurs repartent sur les chemins.

Ce 8 janvier c’est le démarrage pour Tourisme en Pays de Cayres-Pradelles. Le temps est doux. Pas de vent, comme souvent à cette période et beaucoup sont au rendez-vous. Évidemment on se souhaite plein de bonnes choses et surtout de bonnes jambes.

On entend dans les rangs : «Ca va aujourd’hui ça ne va pas trop monter» . Certains ont un petit sourire, eh oui ils connaissent bien le pays. De Joncherette à Arquejols ça grimpe doucement tout du long. De plus il faut aller jusqu’à la carrière de Côte Rousse et après un court raidillon c’est l’arrivée à la grotte. Là c’est un beau panorama que l’on découvre mais mieux encore: galette et brioche attendent le groupe. Un grand moment de convivialité et le mandat dédié aux heureux élus de la couronne ce sera d’organiser une future randonnée. Marie-Thérèse apprécie et plébiscite.

Cette grotte fut habitée par un homme que les villageois avaient mis un peu à l’écart, un peu simplet et particulier. aujourd’hui nous dirions «qu’il lui manque quelque chose».

Le confort ne ressemble pas à notre habituel quotidien mais c’était la fin des années 1880. Cet habitant n’était pas habitué à beaucoup plus. Point de vue magnifique jusque sur la Margeride et le Gévaudan, bien exposé plein sud mais il faut savoir que sur ce versant de notre territoire le vent du midi souffle bien et avec les pluies cévenoles et de belles chutes de neige on peu imaginer une telle journée.

Pas de source à proximité, l’eau se trouve au ruisseau bien en-dessous. Il faut être assez alerte pour en remonter un peu, mais à l’époque on ne se lavait pas tous les jours. Les randonneurs ne coucheront pas là le soir. Il faut trouver un tracé pour redescendre. C’est un peu broussailleux et il faut surtout traverser le ruisseau qui en cette période roule un bon volume d’eau.

A flanc de coteau d’abord et puis un petit sentier qui se termine bien vite mais il faut passer et après quelques sauts de barbelés, pour lesquels nous avons un certain entraînement, c’est la traversée du ruisseau où certains regardent d’abord d’un air très sceptique. L’eau n’est pas chaude en janvier.

On rassure la troupe on va retrouver le GR70 (le Stevenson) et l’on peut augmenter la cadence. L’heure avance, le ciel s’éclaircit et c’est avec un beau coucher de soleil que se termine ce joli parcours. C’est reparti pour TPCP et l’on s’est dit à la semaine prochaine.